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Depuis 80 ans,
la cimade
oppose
à tous les
extrémismes,
une extrême solidarité avec les personnes persécutées, discriminées, privées de leurs droits.

Aujourd’hui, face à l’inhumanité des politiques européennes, au recul des droits et à la montée de courants nationalistes et xénophobes, l’heure est toujours à la résistance.
Montrez-vous extrêmement solidaires des personnes migrantes et réfugiées,

des histoires
d'extrême solidarité
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Geneviève Jacques
Offrir un avenir à ses enfants,
grâce à La Cimade
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madeleine barot
1940 : avec les personnes internées dans les camps
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Patrick Marsauche
Sauver des dizaines de vies
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Geneviève Jacques
Bénévole aux Batignolles Ancienne Présidente et Secrétaire Générale de La Cimade
extrêmement solidaire
des personnes qui doivent tout reconstruire

« Dans le taxi qui m’amenait vers un studio de télévision nous avons entamé la conversation, le chauffeur et moi. Il m’a demandé si je travaillais pour la télé et je lui ai répondu que j’étais invitée à un débat sur les questions migratoires parce que j’appartenais à une association de solidarité avec les personnes étrangères.

Il s’est alors retourné vers moi et m’a dit : ce ne serait pas la Cimade par hasard ?

Aussi surprise que ravie, je lui confirme et lui demande comment il a pensé ça ?

« Mais parce que, si je suis ici aujourd’hui, c’est grâce à la Cimade ! » me répond t-il en riant.

Son père a dû quitter le Sénégal pour venir chercher en France un emploi lui permettant d’offrir un avenir à ses enfants. Après des années de travail difficile, sans droits ni protection, il est parvenu, avec le soutien de La Cimade, à régulariser sa situation et à obtenir un titre de séjour. Quand il a entrepris les démarches pour faire venir sa famille, c’est encore la Cimade qui l’a accompagné pour surmonter les innombrables obstacles bureaucratiques.

« Voilà c’est avec l’aide de La Cimade, que je suis arrivé en France, que j’ai suivi l’école et que je suis heureux de vivre dans ce pays qui est devenu aussi le mien ». Mais, a-t-il ajouté, « je suis triste de voir comment sont traités aujourd’hui tous ces migrants qui doivent dormir sous des tentes ou dans la rue. »

Ce témoignage nous redonne encore plus de courage et de conviction pour continuer d’accompagner des personnes étrangères et de plaider sans relâche pour des politiques publiques qui favorisent l’accueil et l’intégration plutôt que le rejet et le soupçon. »
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madeleine barot
Secrétaire générale de La Cimade
de 1940 à 1956
extrêmement solidaire
avec les personnes internées dans les camps

je suis devenue secrétaire générale de La Cimade et j’ai réussi à entrer et à rester dans le plus grand camp d’internement : le camp de Gurs, bâti en 1938 pour les réfugiés de la guerre d’Espagne. Il y avait aussi le camp de Rivesaltes : des Juifs y étaient internés dans des conditions inadmissibles. La Cimade y a installé une équipe de résidents permanents pour aider ces personnes internées. Nous avons aussi joué un rôle majeur de témoins en alertant notamment sur les arrestations auxquelles les autorités allemandes procédaient à l’intérieur des camps afin d’emmener vers l’Allemagne des réfugiés qui étaient en zone libre et sous protection française.

C’est en vivant dans les camps avec les victimes que les équipes de La Cimade ont pu aider à sauver des vies, légalement ou clandestinement.

C’est par exemple dans un cimetière situé sur la frontière entre la France et la Suisse que j’ai aidé des enfants à fuir. Il fallait qu’ils soient vêtus de noir et qu’ils aient des fleurs dans les bras. On allait s’installer près de la tombe d’une vieille dame dont je leur racontais l’histoire. Quand les soldats allemands qui surveillaient la frontière ne pouvaient pas nous voir on aidait un enfant à franchir le mur du cimetière. De l’autre côté c’était la Suisse, il était en sécurité.
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Patrick Marsauche
Président de La Cimade, Gap, Hautes-Alpes
extrêmement solidaire
avec les personnes qui sont en péril

C’est vrai qu’on est dans une situation moins dramatique qu’aux débuts de La Cimade. Mais aujourd’hui comme hier, on cherche à sauver des êtres humains. Aujourd’hui, dans les Hautes-Alpes, on sauve des gens qui courent de véritables risques.

Des maraudes sont organisées tout l’hiver à ski de fond, de randonnée, pour aller dans la montagne et voir s’il y a des gens qui sont en train de mourir de froid.

On a sauvé des dizaines et des dizaines de personnes depuis deux ans.

Alors oui, on peut faire le parallèle avec ce qui se passait il y a 80 ans, même si les conditions seront moins dramatiques. La police est à nos trousses en permanence et chaque fois qu’elle le peut, elle porte plainte auprès du procureur qui lui-même nous envoie au tribunal.
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