Pour échapper à la guerre, à la misère, aux répressions… les personnes migrantes et réfugiées sont obligées de tout laisser derrière elles pour trouver un pays d’accueil. Marquées par ce qu’elles ont subi dans leur pays, et par un voyage éreintant et dangereux, c’est bien souvent brisées que ces hommes, femmes et enfants arrivent dans un pays d'accueil.

Pourtant, elles doivent encore faire face aux obstacles administratifs, à l’exclusion, à la précarité.

Comment se reconstruire dans ces conditions ?

UN TOIT

Des dizaines de milliers de personnes exilées sont aujourd’hui privées de l’accès à un toit, à un hébergement digne et stable en France. La Cimade dénonce avec d’autres cette situation inacceptable et demande un engagement plus important de l’Etat.

En parallèle, La Cimade accueille chaque année plus de 150 personnes dans ses centres de Massy et Béziers pour rendre possible un accueil digne. Personnes isolées et familles y trouvent un lieu de vie où elles sont soutenues et orientées. Ce nouveau foyer pour un nouveau départ repose avant tout sur un accompagnement humain et la reconstruction d’un lien social, et ne laisse personne de côté, même les personnes déboutées du droit d’asile.

DES DROITS

Obtenir l’asile ou un titre de séjour en France est un parcours du combattant. Grâce à plus de 112 permanences juridiques et sociales animées par des équipes formées en droit des étrangers, La Cimade oriente et accompagne plus de 100 000 personnes exilées chaque année.

La mobilisation de 2 200 bénévoles est essentielle pour accomplir cette solidarité active auprès des personnes fragilisées : à toutes les étapes – écoute attentive des situations personnelles, explication des procédures, constitution des dossiers et défense de l’accès effectif aux droits auprès des administrations.

UNE VOIX

Maîtriser la langue de son pays d’accueil est une étape essentielle pour se reconstruire. Grâce à des cours de français, mais aussi à des ateliers d’écriture et des activités culturelles, plus de 1 800 personnes exilées sont accompagnées par des équipes de La Cimade.

Pas moins de 22 groupes locaux sont mobilisés pour favoriser l’apprentissage du français, et ainsi garantir que chacune et chacun, sans distinction de situation administrative, puisse mieux communiquer, s’informer et trouver une place dans la société.

La Cimade compte sur vous.

Votre don reconstruit des vies brisées.

Créée en 1939 pour venir en aide aux populations déplacées par la guerre et aux « étrangers indésirables » persécutés, La Cimade a sans cesse adapté ses engagements et son action aux enjeux de l’époque pour faire vivre sur le terrain une solidarité active avec les personnes étrangères. Reconnue d’intérêt général en 1975, elle s’implique autant dans le travail de terrain en France et dans les pays pauvres que sur le terrain politique en réaction aux lois réduisant les droits des immigrés à la fin des années 1970. La Cimade défend l’égalité des droits pour les personnes étrangères, et les principes de solidarité, d’hospitalité, plus que jamais nécessaires.

Alors que la crise de l’accueil des personnes réfugiées et migrantes se prolonge en Europe, 
La Cimade héberge, oriente, accompagne les personnes migrantes et réfugiées dans ses lieux d’accueil et permanences. Elle est aussi présente dans 8 centres de rétention administrative et 80 établissements pénitentiaires pour accompagner et aider les personnes enfermées, dans l’exercice de leurs droits. Elle travaille avec des associations partenaires dans les pays du Sud autour de projets liés à la défense des droits des personnes migrantes dans les pays d’origine, de transit et d’accueil. Elle mène également des campagnes de sensibilisation du grand public sur les réalités migratoires, intervient auprès des décideurs par des actions de plaidoyer et construit des propositions pour changer les politiques migratoires.

Chiffres 2017 :
plus de 100 000 personnes conseillées, accompagnées, hébergées
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• 98 lieux d’accueil
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• 112 permanences
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• 2 200 bénévoles organisés dans 12 régions, 92 groupes locaux
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• 14 associations partenaires dans 8 pays (Algérie, Côte d’Ivoire, Mali, Maroc, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tunisie).